Après une bonne nuit de sommeil, ça va mieux ; mais j’ai encore le nez qui coule et souvent des accès d’éternuements irrépressibles. Dans le garage j’ai retrouvé un vieux reste de lot de masques chirurgicaux. J’essaie d’en porter un, pour voir si ça arrête les pollens, et, très vite, je respire plus librement. Je garde donc le masque sur le nez ; je ne l’enlève que pour passer mon appel video quotidien à mon frère. S’agirait de pas l’affoler, il n’a pas besoin de ça !
Ce matin au petit déjeuner, Annie m’a tancé au prétexte que je me suis trompé de petite cuillère pour la confiture. Par mégarde j’avais utilisé celle de mon café. Après elle n’a plus voulu de ce pot de confiture et elle est allée en chercher un neuf.
Aujourd’hui c’est elle qui sort. Au retour, il faut désinfecter au vinaigre tous les emballages. Après, désinfecter ses chaussures et aussi la porte d’entrée.
À midi, poisson pané, champignons et riz ; c’est presque gastronomique… mais on n’a plus de Chardonnay.
Annie commence à évoquer le fait de continuer à faire des stocks de nourriture et de produits d’hygiène, même après le confinement : « des virus, il y en aura d’autres ! ». Elle me dit que, même après la crise que nous vivons, il faudra peut-être éviter de serrer la main de nos relations ou d’embrasser nos amis et nos proches…