10 mai 2020, dernier jour d’un confiné

J’ai un peu honte d’avoir, depuis quelques temps, abandonné cette chronique, même si c’était pour la bonne cause : l’impérieuse nécessité d’opérer des corrections (les dernières ?) sur le manuscrit de mon dernier roman, « Janus ».

Alors, sans rentrer dans des déclamations aux accents trop hugoliens, je voudrais profiter de cette occasion qui m’est donnée pour réitérer ici l’importance, cruciale à mes yeux, de ce déconfinement. Outre le fait que, dès demain, nous n’aurons plus besoin de remplir une déclaration sur l’honneur avant d’aller acheter une baguette, outre la possibilité, auparavant si simple, d’aller faire une balade dans les bois ou bien au bord de l’eau, demain les français vont enfin avoir la possibilité (sur la base du volontariat ?) d’aller bosser ! De plus dès demain nos chérubins vont retourner se crêper le chignon dans les cours de récréation (à distance de sécurité bien sûr) sous l’œil attendri des professeurs qui n’auront plus besoin de motifs de zizanie pour ne pas se serrer la main. En ce début de semaine printanière, l’économie va reprendre ses prérogatives, Ouf !

Autre bonne nouvelle, le Professeur Raoult, qu’il n’est plus besoin de nommer, nous annonce que le SARS-Co-V2 va disparaître, éparpillé façon puzzle (tiens, ça me rappelle quelque chose) par les chaleurs estivales et néanmoins marseillaises qui se préparent. Il n’y aura pas de deuxième vague, dit-il… Bon, ça tombe bien parce que la prochaine pandémie arrive, elle est déjà là, si j’en crois les premiers signes qui ne trompent pas, avec les déclarations tonitruantes des Cassandre et beni-oui-oui de tous poils.

Ce nouveau virus, vous en avez tous certainement entendu parler, s’annonce virulent : il s’agit, vous l’avez reconnu, du « convide20 », plus connu sous le nom de conarovirus. Et il est extrêmement contagieux, semble-t-il. La bonne nouvelle c’est que la science a déjà isolé le patient zéro de la maladie : c’est un certain Mr Donald (non, pas Donald Duck, celui-ci est trop intelligent) grand constructeur de murs qui réside en Amérique du Nord.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui et pour les semaines qui viennent. Portez-vous bien et méfiez-vous du Convide20 !

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