Après ce weekend digne d’une famille d’édentés, il faut se secouer un peu ; c’est ce que je me dis en me levant ce matin. Je me fais un programme de travail mais, quand Annie se lève, elle me dit tout de go : « il faut repeindre en blanc le fauteuil d’osier rouge ! ». Voilà ce qui va meubler notre matinée. Je sors une bâche qu’on étale au sol, dehors sur l’herbe, et on y pose, comme un trône, le fauteuil en question. Après un bon nettoyage pour éliminer les poussières éventuelles, il est presque prêt, il reste à faire une ou deux réparations sur l’osier ; c’est presque toujours le cas sur ces petits meubles « made in Indonesia ». Après ça, on s’y met, bombes de peinture blanche en main. Très vite on se rend compte que deux bombes de peinture ne suffiront pas et, effectivement, après avoir vidé la dernière, la moitié du travail est fait, ou bien la moitié reste à faire, ça dépend si on est optimiste ou pas. Alors le fauteuil reste là, à narguer la tondeuse, et nous on va préparer notre déjeuner : des pâtes bio à la farine de châtaignes de chez Lazzaretti, un régal. Il faudra qu’on les félicite (merci, Denis et Julien) pour cette excellente préparation !
L’après-midi, après une courte sieste (narcose post-prendiale, comme ils disent), on remet en service le drone qui dormait depuis trop longtemps sur son étagère (recharge des batteries, mise à jour des logiciels, et essais de vol en intérieur). Tout fonctionne, on est parés ! Dès que le confinement prendra fin, on reprendra contact avec des amis et des entreprises intéressés par notre prestation de videos aériennes.
Ensuite, j’appelle mon frère mais, décidément, la liaison téléphonique est mauvaise. Après plusieurs essais, j’abandonne. Merci SFR !
Le soir, tout en envoyant quelques conneries sur whatsapp à mes amis qui m’en envoient autant en retour, je regarde les infos : forte recrudescence du nombre de morts mais baisse du nombre de cas identifiés… Va comprendre… Enfin, on dirait que ça va mieux en Italie et en Espagne ; par contre chez les étasuniens, rien ne va plus ; leur président gnafron, après avoir bien rigolé sur cette prétendue épidémie qui allait disparaître toute seule, pleure maintenant sur les centaines de milliers, voire les millions de morts à venir, scenario bien noirci pour qu’il puisse se poser en héros de la nation quand ils auront fait mieux qu’annoncé. Les élections c’est pour bientôt chez eux…