Mea culpa, mea maxima culpa. Permettez que je batte publiquement ma coulpe avant que vous ne le fassiez pour moi !
Voilà, je suis un gros fainéant car, depuis plusieurs jours je n’ai pas fait de chronique ; et pourtant j’avais la matière… Mais non, je n’ai rien foutu parce que j’avais la flemme. Je me suis laissé aller à la facilité. Peut-être que je vais changer le titre de ce blog pour l’intituler « Chronique sporadique d’un confiné fainéant ». Qu’est-ce que vous en pensez ?
D’un autre côté, ce farniente a ses côtés positifs : j’ai pu ainsi me rendre compte que certains d’entre vous lisent ce que j’écris et s’inquiètent de mes silences. Merci à vous ! Je vous promets que je vais essayer, à l’avenir, (si j’ai pas trop la flemme) de travailler plus régulièrement.
Aujourd’hui je voulais vous parler de ce problème que tout un chacun a à coeur : celui de savoir si ce cher Corona est sorti accidentellement d’un laboratoire, au grand dam de ceux qui pensaient que tout ça c’était la faute du pangolin, comme si la maladie de Creutzfeldt-Jakob avait été celle des boeufs…
Eh bien, en vérité je vous le dis (comme disait l’autre), ce virus n’est pas un accident de la nature ! Il a été conçu par un lobby, celui des brasseurs belges. Il y a ainsi des vérités non dites mais que tout le monde sait : par exemple, chacun sait que quand le temps est maussade comme aujourd’hui, c’est à cause d’une kabbale des services secrets israéliens. Mais les discours oiseux des politiques parviennent souvent à nous cacher l’essentiel ; combien de fois nous a-t-on lancé que tel ou tel (surtout aux USA) avait été tué par balle. Depuis le temps que ça dure, personne n’a inquiété ce Monsieur Balle, il n’est même pas recherché. Ainsi en est-il de tout un tas de choses : le chômage chronique est lié à tel ou tel facteur mais, à la Poste, rien ne change, le facteur est peinard et continue à causer du chômage !
Alors, si on regarde bien les chiffres, on voit que, depuis le début du confinement, ce sont dix sept millions de litres de bière qui n’ont pas été produits ! Dix sept millions de litres, moi ça me laisse rêveur. Et ces dix sept millions de litres qu’on n’a pas bu, eh bien c’est, très majoritairement, dans les troquets qu’on les a pas bus ! Tu imagines ça Philippe ? Dix sept millions de litres que je suis pas allé boire chez toi ! Ça fait soixante huit millions de demis !
Et à qui profite le crime ? Pas à Grotembourg ni à Keinehen qui sont les grands perdants de l’histoire, non, parce qu’on avait pas vu ça depuis au moins 1664, mais plutôt à ceux qui ne sont que très peu présents dans nos bistros et estaminets : j’ai nommé les brasseurs belges et autres fabricants de Gueuze !
Et après on se demande pourquoi ce virus s’appelle Corona ? (Bon, je me répète mais, quand même, s’ils l’avaient appelé Mort Subite, ça aurait été téléphoné, ou bien ?)
C’est tout pour aujourd’hui, le thème de ma prochaine chronique (demain, peut-être ?) sera : « Grandeur et décadence des syndicats ».